Dans son pays imaginaire, un jour MaPat Griffonne a rencontré :
1 / Un chewung-gum.
2 / Un imperméable.
3 / Un pain au chocolat.
Une introduction avant l’histoire :
Dans son blog, dans la rubrique “Ma Griffe”, MaPat Griffonne a dessiné avec ses mots :
- Une histoire sans queue ni tête avec ces 3 mots.
- Elle a mélangé dans ses histoires des aquarelles aux couleurs acidulées.
- Avec une pointe de couleurs complémentaires.
- Et parfois elle a rajouté des tons chauds ou froids.
- Tout cela en noir et blanc avec des lettres.
- “C’est du n’importe quoi !!!”
- “Tout à fait, c’est le début des histoires farfelues de MaPat Griffonne !”
Dans ces histoires il y aura peu ou pas d’images.
Souvent elles seront en noir et blanc, c’est volontaire pour vous laisser travailler votre imagination. A vous de mettre vos images sur mes mots, et pourquoi pas aller plus loin et continuer avec vos enfants cette histoire farfelue.
Comme support MaPat Griffonne vous demande d’apporter :
- Des enfants vifs et adorables.
- Des parents ou grands parents sages qui savent lire.
- Un endroit cocooning où l’on se sent bien ensemble.
Vous êtes prêt ? Alors voici une nouvelle histoire farfelue de MaPat Griffonne.
Numéro 18
Un jour j’ai rencontré un drôle de chien.
Il mange des chewing-gum pour en faire des bulles immenses, il porte de grandes lunettes rondes pour mieux rapporter le journal, pourtant il ne sait pas lire, et quand il pète, il pète un gaz rose qui sent bon le pain au chocolat !
Il ne doit pas sortir quand il pleut car sa jolie couleur aquarelle part sous la pluie, où alors il faut lui mettre un imperméable pour chien.
Il ne parle pas le langage toutou.
Il ne sait pas dire “Ouaf ! Ouaf !” pour faire fuir les intrus. Non, on dirait qu’il parle une langue étrangère car quand il jappe il dit “Miaou ! Miaou !”. Ce qui intrigue et fait rire les passants.
Il a grandit dans une boulangerie avec des chats et des enfants, c’est probablement pour cela qu’il a des dysfonctionnements.
Il s’appelle “Numéro 18”.
Il habite au n°18 de la rue aux chats. Mais sur sa médaille on a gravé “81”
Celui qui a gravé la médaille était considéré par la maîtresse comme un âne. La maîtresse ne l’a jamais compris et lui mettait toujours des zéros, voir des -28 sur ses dictées !!!
Pas très malin pour gagner en confiance en soi. Mais l’élève savait qu’il n’était pas un âne, car lui il savait lire !
En fait cet élève a grandit et est devenu artisan.
Un jour il a découvert qu’il était dyslexique. Cela veut dire qu’il inverse les chiffres, confond certaines lettres comme le p et le q, le b et le d, ou le v et le f. C’est pour cela qu’il n’était pas brillant à l’école.
Devenu grand il est resté dyslexique, mais il fait plus attention et il s’applique pour corriger ses fautes, mais il ne voit pas toujours ses erreurs.
Comme il a beaucoup d’imagination et un grand savoir faire, les gens du pays viennent lui donner du travail, car il n’a pas de pareil pour faire ce qu’il y a de plus beau.
C’est pour cela que notre chien qui habite au 18 rue aux chats et qui s’appelle “N°18” porte cette médaille unique “81”.
Le maître du chien a bien vu l’erreur mais il sait qu’en mettant la médaille devant le miroir tout redevient normal ! Du coup quand le chien n°18 se voit dans la glace il voit exactement son numéro et sait que c’est lui.
La philosophie de l’artisan.
Le boulanger qui est un artisan a cette philosophie de prendre la vie du bon côté et de ne rien dramatiser.
Donc en prenant le problème autrement on peut le résoudre plus facilement, il ne faut pas être rigide.
C’est pour cela qu’au n°18 de la rue aux chats, chez le boulanger, il y a un chien unique qui porte une médaille à l’inscription “81”, un chien qui dit “miaou, miaou” quand il est content, qui est tout rose quand il ne pleut pas, et qui sent bon le pain au chocolat.